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JO 2024 : la France est « dans les temps de passage »

Sur la sécurité, les transports, le respect des aspects environnementaux et la maîtrise des budgets, la France est dans les temps, affirme Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports, qui était l’invitée des Rencontres de L’Hémicycle.

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A moins de cinq cents jours de l’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques 2024, à Paris, la France est-elle prête ? « Nous sommes dans les temps de passage, a déclaré Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, lors des Rencontres de L’Hémicycle, le 19 avril. Il y aura des soucis, quelques cheveux gris, des nuits courtes, des week-ends chargés, mais on va y arriver. Nous sommes extrêmement lucides sur ce qu’il reste à faire. » Selon la ministre, l’organisation doit être irréprochable dans quatre dimensions : la sécurité, les transports, le respect des aspects environnementaux et sociaux ainsi que la maîtrise des budgets. A ceux-là s’ajoutent la préparation mentale et physique des athlètes, le fait « d’embarquer tous les territoires » et de « léguer un héritage utile et durable pour la nation ». L’un des objectifs de ces Jeux est aussi de redonner une place centrale au sport dans la vie des Français. 

« Sur la sécurité, nous sommes à la tâche, assure-t-elle. Le ministre de l’Intérieur a programmé les forces de sécurité (police, gendarmerie). On travaille avec Olivier Dussopt sur le plan de recrutement de la sécurité privée. C’est difficile, on fait feu de tout bois, mais on progresse assez vite. Sur les transports, on n’a pas de retard sur la livraison de la ligne 14 qui sera l’axe central, et sur Eole. Sur les budgets, on a un petit dépassement, qui a été acté, de 10%, dont 5% dû à l’inflation ; c’est mieux que Londres à la même époque. » La Coupe du Monde de Rugby 2023, qui se tiendra en septembre en France, sera un premier test qui permettra d’observer les réussites et ce qui reste à améliorer.  

« Se mettre contre les Jeux, c’est se mettre contre les athlètes »

Aux lanceurs de hashtags qui fleurissent sur les réseaux sociaux depuis la promulgation de la loi sur les retraites et qui appellent à entraver le bon déroulement des Jeux si le chef de l’État n’abandonne pas son projet – « Pas de retrait, pas de JO » –, elle répond que « ce ne sont pas les JO du gouvernement, mais ceux d’un pays : se mettre contre les Jeux, c’est se mettre contre les 15 000 athlètes et la jeunesse ».  

S’agissant des retombées économiques, la ministre des Sports espère un résultat semblable aux Jeux de Londres. « L’Université d’Oxford avait estimé la création de richesse à plusieurs milliards d’euros pour l’économie britannique », rappelle-t-elle, en espérant que cette manne ruisselle sur l’ensemble des territoires.  

« Et, surtout, on a besoin d’un peu de bonheur », lance-t-elle pour conclure. Dans ces temps de forte contestation sociale, le sport doit être, avant tout, une pratique qui rassemble. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les Français en ont bien besoin. 

Revoir l’émission en intégralité sur notre chaîne YouTube.

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