Par Michèle Cotta
Mercredi 14 septembre
Dominique de Villepin relaxé en appel dans l’affaire Clearstream. Victoire sur toute la ligne de sa défense : pas de complicité de dénonciation calomnieuse, pas de preuves que l’ancien Premier ministre ait eu en sa possession les listings falsifiés établis par Imad Lahoud et Jean-Louis Gergorin.
Sous les voûtes du Palais de justice, l’ancien Premier ministre a célébré avec toute la solennité voulue son innocence reconnue, après, a-t-il précisé une fois de plus, « six ans d’un acharnement sans précédent ».
Pour autant, bien malin qui pourrait dire le chemin que prendra Dominique de Villepin dans les mois qui viennent. Celui de la guerre ou celui de la réconciliation ? Le verra-t-on, les armes à la main, apporter son souffle et la force de ses convictions à une candidature présidentielle, bataille qu’il livrera, dans ce cas, sans gros bataillons, sans espoir de gagner, mais avec celui de faire perdre son adversaire ? Choisira-t-il, au contraire, de retrouver son rang dans la majorité, oubliant ou tentant d’oublier son ressentiment contre Nicolas Sarkozy ? Une chose certaine : il ne finira pas pendu à un croc de boucher.
Politique
Cahiers de campagne – 2
24 septembre 2011