Avocat français installé aux États-Unis, il a été un collaborateur de l’ambassade de France à Washington, où il a créé une cellule de stratégie d’influence. Avant l’échec électoral de Kamala Harris, il a décrypté dans une biographie (La conquérante, Plon, 2024) les atouts et les handicaps de l’ex-vice-Présidente, ainsi que le logiciel d’un parti démocrate désormais à réinventer.
Immigration, économie, international : pour les grands chantiers intérieurs et extérieurs de sa présidence, il bénéficiera de quasi pleins pouvoirs. De quoi tester à la fois la capacité des institutions démocratiques américaines et la marge de manœuvre des États fédérés.
Présidente de l’African Security Sector Network (ASSN), réseau de chercheurs et d’organisations basé au Ghana qui tente de promouvoir une démocratisation de la gouvernance sécuritaire en Afrique, Niagalé Bagayoko est aux premières loges pour analyser la façon dont évoluent les modes d’influences des grandes puissances sur le continent.
Si la France continue de perdre en influence sur le continent, ce n’est pas seulement au profit de la Russie. Dans un contexte de nouvelle guerre froide, d’autres puissances majeures profitent de la dégradation des rapports jusqu’ici exclusifs entre Africains et Occidentaux.
Il y a un siècle, les JO entraient dans l’ère du sport spectacle. Après trois décennies de tâtonnements, l’événement consacrait la montée en puissance médiatique et économique des compétitions sportives. Même si l’idéal originel de l’olympisme n’en est pas sorti indemne.
Le contexte international, à commencer par la guerre au Proche-Orient, ravive le souvenir des Jeux de 1972, endeuillés par un attentat terroriste meurtrier perpétré contre la délégation israélienne. Contrairement à l’Allemagne d’alors, la France se prépare au pire.
Si la Russie et la Biélorussie seront privées de leurs drapeaux à Paris, ce ne sera pas le cas de bien d’autres dictatures, qui utilisent l’olympisme afin de mettre en scène leur puissance répressive ou conflictuelle.
Entre guerres en Ukraine et au Proche-Orient, tensions américano-chinoises et poussée mondiale des nationalismes, les J.O. de Paris 2024 se dérouleront dans un climat de tensions planétaires rarement égalé depuis les Olympiades de Berlin en 1936.
À quelques mois de l’élection présidentielle américaine, les Occidentaux et les partenaires asiatiques des États-Unis se préparent à un possible deuxième mandat de Donald Trump à la Maison Blanche, persuadés qu’il sera pire que le premier.
Le contexte mondial a beau être incertain, il ne freine en rien le désir de mobilité des étudiants. Pour attirer les meilleurs, une école de commerce doit leur offrir des immersions pour observer le monde à travers d’autres lunettes que les leurs. Selon le directeur général de l’EDHEC Business school, ces futures élites n’en sortiront que mieux éclairées.
