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Politique

La câlinothérapie des départements en période de vaches maigres

Le gouvernement veut veiller à la santé financière des départements. La ministre de la Décentralisation, Marylise Lebranchu, s’est montrée très attentive lors du récent congrès de l’Assemblée des départements de France, mais sans proposition tangible pour endiguer l’endettement chronique des conseils généraux. Perplexité et inquiétude. » Voilà résumé par un des leurs l’état d’esprit des présidents de conseils généraux réunis en congrès, le 21 septembre, à Metz. Les élus ont du vague à l’âme parce que les départements tirent le diable par la queue, sans aucune perspective financière concrète. Alors, dans son discours de clôture, la ministre de la Réforme de l’État, de la Décentralisation et de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, a tenté la câlinothérapie, proclamant le département « échelon incontournable » et jurant que « la décentralisation ne se fera pas à [leurs] dépens ». Mais sur la cruciale question financière... pas grand-chose. La représentante du gouvernement s’est refusé à faire des « promesses inconsidérées » à la trentaine de départements dont elle admet la grande difficulté, ainsi qu’aux autres. Les élus venus l’écouter en sont donc pour leurs frais, des frais lourds comme la crise et l’augmentation des prestations sociales qui va avec. Entre le versement du RSA et celui de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), les conseils généraux ne savent plus où donner du porte-monnaie. Ils souhaitent donc que l’État en compense une plus grande partie. Mais les leviers ne sont pas innombrables. Un relève- ment de la CSG ou un assujettisse- ment des retraités au même titre que les actifs ?

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