En décembre prochain, se tiendra à Paris la 21e conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Cop 21). Face à l’incapacité des États à aboutir à un accord ambitieux, les villes s’émancipent.
iStock
À six mois de la conférence mondiale sur le climat à Paris, le cap politique est fixé, maintes fois rappelé par Ségolène Royal. En tant que pays hôte, la France se veut et se doit d’être « exemplaire chez elle pour convaincre et entraîner ». François Hollande parle, lui, d’une « responsabilité historique », tandis que Laurent Fabius, futur président de la Conférence des parties 21, évoque une « course de vitesse » face à « un dérèglement climatique manifeste ». Derrière les mots, un enjeu de taille : aboutir enfin à un accord international, juridiquement contraignant, qui maintiendrait le réchauffement climatique sous les 2 °C. Dans cette optique, la France entend accueillir les 194 pays invités avec une « histoire positive », comme le souligne4555