Les États-Unis ne cachent plus leur inquiétude face au délitement de l’Union européenne qui renoue avec ses vieux démons, ceux du nationalisme, du populisme, de la xénophobie, du protectionnisme, comme viennent de le montrer coup sur coup, la fermeture des frontières aux réfugiés, le rejet par les Néerlandais de l’accord d’association avec l’Ukraine ou encore la percée de l’extrême droite lors de la présidentielle autrichienne, le pays qui a enfanté Adolf Hitler.