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Politique

La « start-up nation » est-elle vraiment le paradis des lobbyistes ?

Beaucoup a été dit sur la « start-up nation ». D’apparence plus proche et plus ouverte aux entreprises, la nouvelle assemblée ne facilite pas la tâche des lobbyistes. Au point qu’aujourd’hui, le Sénat, incarnation du vieux monde, est parfois un meilleur relais.

1Plan de travail 1-100 En juin 2017 c’est une nouvelle vague qui est entrée à l’Assemblée. Si les expressions « start-up nation » et « nouveau monde » sont souvent rejetées par les députés LREM, elles leur collent encore à la peau. Une vision qui n’est qu’en partie vraie. Comme le souligne l’étude de Julien Boelaert, Sébastien Michon et Étienne Ollion1, le groupe LREM contenait beaucoup de députés avec une expérience politique – à l’échelon local ou national – et seulement 44 % de novices (un chiffre qui reste important rapporté aux autres groupes). Et l’Assemblée de 2017 ne comporte pas plus de 1% d’employés et ouvriers, et toujours autant de cadres supérieures (55 %). Mais un glissement s’est opéré : s’ils sont toujours issus des catégories aisées, les4555

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