Les événements de ces derniers mois entre la Grèce, Chypre et la Turquie montrent combien la partie orientale de la Mare nostrum est devenue instable. D’autant que la Russie y déploie des relais de croissance.
Des zones économiques exclusives (ZEE) convoitées.
La scène se passe à la mi-août sur le Tonnerre, l’un des bâtiments de projection et de combat de la Marine nationale. Affrété quelques jours plus tôt pour emporter et délivrer plus d’un millier de tonnes de vivres et de matériel de secours aux ONG et à l’armée libanaise après la double explosion du 4 août dans le port de Beyrouth, le bateau reçoit, en chemin, l’ordre de participer à un exercice militaire avec la marine grecque. L’objectif de l’Elysée est de montrer à la Turquie que la tragédie libanaise et l’implication française qu’elle génère n’empêcheront pas la France de continuer à veiller au bras de fer engagé depuis le début de l’été avec la Grèce et Chypre dans leurs zones maritimes exclusives riches en4555