Une page se tourne en Israël après la chute de Benyamin Netanyahou, contraint de céder son poste de Premier ministre à Naftali Bennett, à la tête d’une alliance hétéroclite.
Un manifestant anti-Netanyahou, portant le masque de l'ancien Premier ministre, à Jérusalem le 13 juin 2021. AFP
Une page de l’histoire politique d’Israël se tourne. Au pouvoir pendant douze ans, Benyamin Netanyahou, naguère surnommé « le magicien », a perdu sa magie. Après quatre élections législatives, qui n’ont pas désigné de majorité stable, « Bibi », cerné par les affaires judiciaires, a été contraint de céder son poste de Premier ministre d’Israël à Naftali Bennett, qui mène une coalition allant de la droite nationaliste religieuse à un parti islamo-conservateur, en passant par le centre et la gauche. Une alliance aussi inédite que fragile, souligne David Khalfa, expert du Proche-Orient et chercheur associé au Center for Peace Communications de New York. Après douze ans au pouvoir et quatre élections législatives en deux ans, Benyamin Netanyahou, l’homme fort d’Israël, a fini par être renversé par une coalition rassemblant4555