Retirée de la vie politique, l’ancienne ministre poursuit son engagement contre les inégalités chez l’ONG One, où elle met à profit son expérience pour mobiliser le pouvoir.
Photo : William Beaucardet
Hugo, Dumas, Zola… Des rangées de classiques dorés à l’or fin ornent les étagères majestueuses. Najat Vallaud-Belkacem pioche avec gourmandise un Dickens : « Il m’arrive d’en parcourir quelques pages, cela me rappelle mes lectures d’enfance, de celles qu’on n’oublie pas, parce qu’elles vous ont fait voyager dans d’autres vies », confie l’ancienne ministre de l’Éducation nationale, installée dans les bureaux de One. Nichée au cœur du Marais, l’ONG occupe le même hôtel particulier que les éditions Jean de Bonnot, d’où l’omniprésence des reliures en cuir. Mais, depuis sa nomination comme directrice France de cette organisation, en 2020, le temps lui manque pour bouquiner. Son agenda est colonisé par la pandémie et la guerre en Ukraine. Les puissants du G7 se réunissent-ils en juin 2022 ? « NVB » s’envole pour l’Allemagne4555