Alors que le réchauffement climatique suscite des inquiétudes, les candidats écologistes n’arrivent pas à briser leur plafond de verre à l’élection suprême.
Illustrations : Muhammad Fatchurofi
La présidentielle est-elle une compétition qui n’est pas structurellement favorable aux candidats de l’écologie politique ? Cette question peut se poser au vu des scores obtenus (en exprimés) par les candidats « verts » depuis l’apparition de René Dumont en 1974 : seul Noël Mamère, en 2002, est parvenu à franchir la barre des 5%. Tous les autres sont en dessous, voire très en dessous[1]. Si la présence d’autres candidatures a pu concurrencer ces derniers en 1995 (Corinne Lepage, 1,9% des exprimés) et en 2002 (José Bové, 1,3% des exprimés), jamais les candidats issus des partis verts n’ont passé la barre des deux millions de suffrages exprimés. Avec 1 627 853 voix, en 2022, Yannick Jadot a certes battu le record de Noël Mamère (1 495 774 voix). Il a gagné 1324555