Les dernières affaires qui ont touché l’institution montrent qu’elle a négligé d’imposer des règles éthiques. Les obstacles demeurent.
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Tous pourris ? Le « Qatargate » ou le « Marocgate », c’est selon, a donné une image tellement catastrophique du Parlement européen qu’une bonne partie de l’opinion publique en est sans doute déjà persuadée, et cela pourrait faire le jeu des populistes eurosceptiques lors des élections européennes de la mi-2024. L’Union n’a donc d’autre choix que de montrer sa détermination à s’imposer une éthique de fer. Il faut dire que l’affaire est spectaculaire : le 9 décembre dernier, la justice belge a mené une série de perquisitions dans plusieurs bureaux de l’europarlement et au domicile de plusieurs députés et fonctionnaires soupçonnés d’avoir été corrompus par des États étrangers, le Maroc et le Qatar étant régulièrement cités. A l’issue de cette folle journée, plusieurs personnes se sont retrouvées en prison :4555