Pendant très longtemps, l’eau ne s’est invitée dans l’actualité qu’au travers d’incidents sanitaires liés à sa qualité. Jusqu’à ce que la sécheresse de l’été 2022 nous décentre vers un sujet jusqu’alors ignoré, mais tout aussi urgent : la quantité d’eau disponible.
Illustrations : Beya Panicha
Si la « sobriété » renvoyait jusqu’alors à une consommation d’alcool modérée, c’est désormais à l’eau qu’elle devrait s’appliquer, tant il va nous falloir rapidement économiser cette ressource de plus en plus rare. L’alerte ne vient pas de nulle part, mais du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, lui-même ayant reconnu sur France Culture, le 25 avril, une probable augmentation de 4 degrés de la température moyenne en France, bien au-delà de l’objectif fixé lors de la COP ƒ21. Avant d’ajouter : « Cela se traduira par 40 à 50% d’eau en moins, donc des périodes de sécheresse, 25% de neige en moins et des vagues de chaleur à plus de 50 degrés ». Une illustration très concrète, donc, de la fameuse « fin de4555