Entrepreneur, ancien pilote militaire et président du Centre Peres pour la paix, le fils cadet de l’ancien Premier ministre, âgé de 65 ans, a pris la relève de son père pour entretenir la flamme de l’espoir d’une paix possible entre Israël, les Palestiniens et le monde arabe.
Illustration : Marina Mathonnat
Quelles leçons tirez-vous des massacres perpétrés par le Hamas, le 7 octobre dernier ? Chemi Peres Dans les marais, vous ne pouvez pas tuer tous les moustiques. Le Hamas ne sera donc jamais vraiment éradiqué. Mais l’idée selon laquelle Israël était capable de contenir indéfiniment le conflit avec les Palestiniens a été vidée de sa substance. À partir de maintenant, avec de tels ennemis à nos frontières, il ne peut plus y avoir la moindre tolérance pour quelque menace que ce soit. Cela vaut pour Gaza, pour la Judée et la Samarie [nom biblique de la Cisjordanie, qui justifie pour les dirigeants israéliens une présence juive sur ces territoires], pour le Hezbollah au Liban, les Houthis au Yémen et même pour l’Iran. À la moindre attaque, désormais, la4555