Ancienne championne de tennis, la ministre des Sports a la lourde tâche d’organiser les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Photo : Samuel Kirszenbaum
Elle montre ce bracelet qu’elle porte au poignet gauche. Cinq médailles y sont accrochées qu’elle détaille les unes après les autres. Une pour chacun des prénoms de ses trois fils Vincent, Thomas et Pierre. Une pour « l’homme qu’[elle] aime », son mari Frédéric, président d’un grand laboratoire pharmaceutique. Mais c’est au sujet de la cinquième qu’elle veut s’expliquer. Il y est gravé le mot Harmonie, son mantra, « parce qu’il n’y a pas d’harmonie sans cohérence ni amour ». Des propos qui peuvent paraître étonnants dans la bouche d’Amélie Oudéa-Castéra. La politique ne souffre guère le vocabulaire sentimental, encore moins dans une période où chaque jour ressemble à un saut de haies. La ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques reçoit dans son grand bureau, relativement impersonnel, comme ce quartier4555