En passant, d’ici 2040, à 36 États membres, l’union européenne ne pourra s’exonérer d’un changement des institutions communautaires. Mais les Vingt-Sept le veulent-ils vraiment ?
Illustrations : Lila Briand
L’Union va progressivement passer de 27 à 36 États membres, un chiffre qui sera atteint au plus tard dans au début des années 2040. Lors du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement de la mi-décembre, les Vingt-Sept devait en effet donné leur feu vert à l’ouverture, au premier semestre 2024, de négociations d’adhésions à l’Ukraine et à la Moldavie et faire un pas de plus vers la reconnaissance du statut de candidats à la Géorgie. Kiev et Chisinau prennent leur place dans une file d’attente où se pressent déjà la Serbie, le Monténégro, l’Albanie, la Macédoine du nord, le Kosovo et la Bosnie-Herzégovine… Certes, le chemin est encore long avant l’adhésion effective – le Monténégro et la Serbie, qui négocient depuis respectivement 2012 et 2014,4555