Nouvelle ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique et porte-parole du gouvernement, elle fait partie des promus du gouvernement Attal. L’Hémicycle l’avait interviewée l’automne dernier, quand elle était secrétaire d’État à la Jeunesse et au Service national universel. Selon elle, il faut écouter les jeunes dans la durée et les aider à s’engager et à agir par eux-mêmes.
Photo : Philippe Devernay
Quels sont les principaux sujets qui proviennent de vos rencontres avec les jeunes ? Prisca Thevenot Ce qui remonte instantanément, c’est la crise climatique, qui s’impose comme le sujet de préoccupation majeur. La vie quotidienne occupe également leurs pensées, avec un besoin d’indépendance financière, et donc de moyens, que ce soit durant leurs études ou une fois sur le marché du travail. Enfin, la lutte contre les discriminations les préoccupe fortement. Ces trois enjeux appellent une mobilisation et un engagement résolus et constants, de leur part mais aussi de la société dans son ensemble et, bien sûr, de l’État. Génération sacrifiée, génération covid, génération X… On donne souvent des qualificatifs à la jeunesse. Comment désignez-vous celle d’aujourd’hui ? P. T. La jeunesse n’attend pas de nous que nous4555