La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, ex-présidente d’université, estime que celle-ci « doit être mieux reconnue ». Elle ambitionne de « continuer à casser les silos » et de créer des passerelles avec les classes préparatoires.
Photo : Christophe Boulze
Le président Emmanuel Macron, pendant sa campagne présidentielle de 2022, avait fait de l’école une priorité, au même titre que la santé. Cela vaut-il également pour l’enseignement supérieur ? Sylvie Retailleau C’est une certitude. Le Président porte la priorité de l’éducation et aussi de la jeunesse. Et l’éducation est en réalité un continuum, depuis l’école primaire jusqu’au supérieur. On ne peut séparer les deux mondes, même si les arrivées sur le marché du travail existent à plusieurs niveaux, avant le bac jusqu’à bac+8. Mais notre approche ne s’arrête pas à l’obtention d’un diplôme, dont la valeur est reconnue pour l’entrée sur le marché du travail. Nous souhaitons fortement développer la formation tout au long de la vie ainsi que la professionnalisation de nos formations, en particulier au4555