À quelques mois de l’élection présidentielle américaine, les Occidentaux et les partenaires asiatiques des États-Unis se préparent à un possible deuxième mandat de Donald Trump à la Maison Blanche, persuadés qu’il sera pire que le premier.
Illustration : Ricardo Diseño
« Un monde s’effondre devant nos yeux. Un vertige. » Ce tweet de Gérard Araud, alors ambassadeur de France à Washington, dans la nuit du 8 au 9 novembre 2016, alors que Donald Trump venait de l’emporter sur Hillary Clinton de quelques dizaines de milliers de voix dans une demi-douzaine d’États américains, ne risque pas d’être réédité avec la même sidération, le 6 novembre prochain. À l’époque, personne, parmi les alliés des États-Unis, n’avait sérieusement envisagé le scénario d’une victoire du fantasque milliardaire, investi par un Parti républicain à la dérive. Au point que même le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, avait eu la franchise d’avouer son impréparation. « Il va falloir essayer de savoir ce que veut faire ce nouveau président, puisque ce qu’il a dit jusqu’à4555
