Immigration, économie, international : pour les grands chantiers intérieurs et extérieurs de sa présidence, il bénéficiera de quasi pleins pouvoirs. De quoi tester à la fois la capacité des institutions démocratiques américaines et la marge de manœuvre des États fédérés.
Illustration : Jeanne Guerard
Ce jeudi 7 décembre 2023, bien avant que ne démarrent les primaires du Parti républicain, Donald Trump avait donné le ton de ce que serait sa deuxième présidence. À Davenport, dans l’Iowa, le milliardaire revanchard, qui n’a jamais concédé sa défaite de 2020, rappelait l’une de ses conversations récentes avec son comparse de Fox News, Sean Hannity : « Il m’a demandé si j’allais devenir un dictateur et je lui ai répondu que non. Non, sauf le premier jour ». Un an plus tard, confortablement élu à la tête des États-Unis, Donald Trump ne cesse de vanter le nombre des décrets présidentiels qu’il signera en reprenant possession du Bureau Ovale. Revue de détail. Immigration : objectif déportation massive Comme il l’avait promis dans son discours du 27 octobre 20244555