La décision du Président américain Donald Trump de se retirer partiellement des institutions onusiennes et ses coupes drastiques dans les budgets d’aide internationale ont souligné l’agonie du système institué depuis 1945. Mais des solutions alternatives apparaissent pour contrer la loi des plus forts.

Illustration : Sébastien Thibault
Oubliez un instant l’Ukraine, le Proche-Orient, le Soudan, le Cachemire et la République démocratique du Congo. La liste n’est pas exhaustive, mais aucun de ces conflits - dont certains existent depuis des décennies - n’a été résolu par la bonne volonté des Nations unies, ni par la contrainte et l’usage de la force évoqués par le chapitre VII de la Charte de l’ONU. Oubliez aussi les menaces planant sur l’avenir de Taïwan ou des pays baltes, celles du dossier nucléaire iranien ou de la non-régulation de l’intelligence artificielle : ce n’est probablement pas aux Nations unies qu’elles seront contrées, et pas là non plus qu’un code de conduite international y sera défini qui serait respecté par toutes les nations, sans exception. Les Nations unies fêtent leurs4555