Si une coalition électorale davantage diversifiée qu’en 2016 avait permis au républicain de reconquérir la Maison Blanche, il doit aujourd’hui faire face à une érosion de ses soutiens. La déception est notamment visible sur l’économie et l’immigration.
Illustrations : Jon Krause
Beaucoup a été dit et écrit sur la victoire de Donald Trump à la dernière élection présidentielle. En six mois, sa présidence a ouvert de multiples fronts, cherchant à appliquer en un temps record des promesses de campagne tous azimuts : Donald Trump agit non seulement en business man, mais aussi en homme d’action, prétendant sinon tout résoudre, en tout cas être le pivot incontournable de tous les processus de décision à l’échelle internationale comme dans la politique intérieure du pays. Comment l’opinion américaine se retrouve-t-elle, au fil de cette première année de son mandat, dans ce volontarisme politique forcené ? Quels sont les enjeux sur lesquels elle le suit et, à l’inverse, ceux sur lesquels elle le suit moins ou même le conteste ? Y a-t-il une4555