Alors que la France accueille, le 8 octobre, un sommet France Afrique, retour sur la politique africaine du chef de l’État, qui, malgré sa volonté de rupture avec l’ordre ancien, n’a pas donné tous les résultats qu’il en attendait.
Audace ou naïveté ? Stratégie disruptive ou diversion brouillonne ? Le président de la République vient incontestablement de passer quatre années à tenter de redéfinir le rapport de la France à l’Afrique. L’illustration la plus éclatante en sera donnée à Montpellier, du 8 au 10 octobre. Après l’annulation pour cause de pandémie du sommet Afrique-France de Bordeaux, qui devait se tenir en juin 2020, sa nouvelle version dans la capitale de l’Hérault a bénéficié d’un supplément de plusieurs mois de préparation. L’ambition est considérable. Les chefs d’État africains sont invités à rester chez eux tandis que les pousses prometteuses, et parfois rebelles, de leur société civile tiendront le haut de l’affiche à travers de multiples débats. Comme l’a annoncé Emmanuel Macron lors de ses deux dernières escales africaines,4555