Dans un essai, le directeur général de la Croix-Rouge française estime que la société doit changer sa façon de produire, de consommer, de travailler et mettre en place une nouvelle chaîne de valeurs.
Samuel Kirszenbaum
Vous écrivez, dans un essai publié récemment, L’Humanité ne se négocie pas (1), que nous sommes entrés dans l’ère de la vulnérabilité. C’est ce que nous révèle, selon vous, la crise sanitaire actuelle… Jean-Christophe Combe La pandémie de Covid-19 nous a collectivement et individuellement fait changer notre perception de la société et du milieu qui nous entoure. Je parle effectivement du nouveau monde de la vulnérabilité, car cette crise est une répétition générale d'autres crises, peut-être plus importantes encore, que l’on connaîtra dans l’avenir. Nous nous sommes rendu compte que, face à certains éléments et malgré la puissance de nos sociétés, nous étions tous vulnérables et que la vulnérabilité n'était pas réservée aux autres, aux personnes âgées ou en situation de précarité ou de handicap. Pendant cette période,4555