Stop ou encore ? Le Trump des tropiques, Jair Bolsonaro, subira-t-il cette année le même sort que son parrain américain. Il utilise, en tout cas, les mêmes ressorts pour s’accrocher, quitte à défier les institutions démocratiques.
Photos : AFP.
Combien étaient-ils le 7 septembre 2021 au pied de cet immeuble de la Paulista, la plus grande avenue de Sao Paulo pour y voir le président Jair Bolsonaro haranguer la foule ? Et un peu plus tôt, à Brasilia, sur l’esplanade des ministères, pour une prestation comparable du chef de l’État ? En ce jour de fête nationale, ce dernier s’attendait à une mobilisation de près de deux millions de ses partisans. Ils étaient nettement moins nombreux, quelques centaines de milliers, guère plus. Mais pas franchement abattus. C’est tout le talent, d’ailleurs, de ce président populiste que de savoir galvaniser ses troupes en leur martelant ce qu’elles veulent entendre. A Brasilia, il assure que « Dieu [lui] a confié la gestion du pays ». A Sao Paulo, il signale qu’il ne participera4555