Alors qu’un nouveau duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen aura lieu le 24 avril, jamais l’extrême droite n’a bénéficié d’une configuration aussi favorable.
Palais de l'Élysée. iStock
« Rien n’est fait. » En terminant ainsi son allocution, dimanche soir 10 avril, Emmanuel Macron savait mieux que quiconque que le nouveau combat qui s’annonce face à Marine Le Pen ne sera pas le même que celui de 2017, un duel qu’il avait remporté haut la main (66,10% contre 33,90%). Certes, le président sortant peut être soulagé de voir augmenter sensiblement son score, de près de quatre points (27,85% contre 24,01%), après cinq ans de mandat. S’il reste le favori, Emmanuel Macron sait aussi que, paradoxalement, sa position est plus fragile qu’il y a cinq ans. Et pour cause, Marine Le Pen est à un niveau plus élevé qu’en 2017 et elle possède davantage de réserves de voix : à eux trois, Marine Le Pen, Éric Zemmour et4555