Par Michèle Cotta
Dimanche 18 septembre
On l’avait presque oublié, on avait tort : François Bayrou a réussi sa rentrée. À force de s’interroger sur la réalité de nouvelles candidatures centristes (Jean-Louis Borloo, Hervé Morin), on en avait presque passé par profits et pertes le président du Modem. C’était un tort : François Bayrou a enregistré, dans la belle presqu’île de Giens, un double succès. Le premier n’est dû qu’à lui, avec toutefois, peut-être, l’aide involontaire du président de la République. On pensait qu’il était seul, et c’est avec des figures historiques du centre qu’on l’a vu dimanche dernier, tel un phœnix, renaître : Pierre Méhaignerie, Jean Arthuis, Anne Marie Idrac étaient présents à ses côtés. Même si Méhaignerie n’a pas abandonné l’UMP, sa présence reste néanmoins symbolique : l’entité centriste ne se confond pas avec le mouvement majoritaire, il n’est pas absorbé par lui.
Politique
Cahiers de campagne – 3
28 septembre 2011