L'Hémicycle L'Hémicycle

Politique

Société

Les présidents et la mort

Alors qu’Emmanuel Macron, ouvrant la porte à l’euthanasie, a lancé une convention citoyenne sur la fin de vie, l’écrivaine Mazarine Pingeot rappelle que les chefs de l’État ont souvent été réticents à légiférer sur un sujet où s’entremêlent le corps du gouvernant et celui de l’homme.

std_720x405_511_21 La crise du Covid-19 nous a mis face à un paradoxe : la mort peut être partout (décomptes macabres quotidiens, rappels incessants du primat absolu de la vie), tout en n’étant nulle part. Soustraite du monde des vivants et plus encore du champ du symbolique, la mort sous Covid a été solitaire, dans les hôpitaux comme dans les Ehpad, les funérailles interdites ou réduites à portion congrue. Le sacré s’en est allé et cette disparition a atteint tout autant la vie que la mort, réduites l’une comme l’autre à leur dimension biologique et statistique.   Pourtant, il est aujourd’hui question de légiférer sur la fin de vie, celle-là même qui, il y a deux ans, s’est caractérisée par l’isolement : invisible pendant le confinement, elle est entrée en4555

L’Hémicycle vous recommande

Marc Ferracci(20)

Yann Bonnet : « La transition numérique doit essentiellement se penser comme un sujet politique »

89

Sondage : seulement 23% des Français restent attachés aux Etats-Unis

Marc Ferracci(16)

Quand le Congo fait salle comble à Paris : le triomphe du soft power culturel

6A1F6C01-6EF8-4F34-B4A5-07E922EBED72-Photoroom Je m’abonne