Dans un contexte de forte concurrence, la France a de vrais atouts pour valoriser son savoir-faire, dans les filières académiques comme dans des cursus plus pratiques, souligne le président du Collège de Paris.
Illustrations : ISTOCK et François Borderie
La France est-elle en situation d’exporter ses formations et certifications, qui semblent assez prisées ? Olivier de Lagarde Bien sûr ! C’est ce que montre le succès de nos programmes de formation au Cameroun, aux Émirats Arabes Unis, en Argentine ou encore en Tunisie. La structuration de l’enseignement supérieur professionnel à la française tournée vers les compétences et l’insertion constitue indéniablement un atout. Les filières pro favorisent l’inclusion et intéressent tous les pays qui ont besoin de main-d’œuvre qualifiée, en particulier dans les métiers du futur ou en tension : IA, digital, hôtellerie-restauration, mais aussi les métiers tertiaires généralistes où les entreprises locales déplorent le manque de ressources bien formées. La France doit également exporter ses certifications professionnelles, car elle est en forte concurrence sur ce champ avec les4555