Dans un contexte de forte concurrence, la France a de vrais atouts pour valoriser son savoir-faire, dans les filières académiques comme dans des cursus plus pratiques, souligne Donatienne Hissard, directrice générale de Campus France, l’agence en charge de la mobilité étudiante vers la France et de la promotion du système d’enseignement supérieur et de recherche français.
Illustration : ISTOCK et François Borderie
La recherche et l’enseignement supérieur français sont-ils des outils de soft power ? Donatienne Hissard Le rayonnement de l’enseignement supérieur et la coopération universitaire sont des éléments essentiels de la stratégie d’influence de la France. Les relations entre scientifiques existent depuis longtemps, mais dans une économie de la connaissance mondialisée, ces relations deviennent un enjeu majeur. D’autant que de nouveaux acteurs nous concurrencent fortement. Indéniablement, le fait de former les futures élites politiques, intellectuelles et économiques consolide nos relations et favorise nos intérêts dans les pays en question. Dans la dernière étude que nous avons publiée, réalisée auprès de 10 000 étudiants étrangers, une majorité d’entre eux veulent poursuivre leur relation avec notre nation (1). Ce sont des prescripteurs importants d’idées et de produits français. Cette boucle4555