Sans aucune surprise, la motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier déposée par les 192 députés du NFP quelques jours plus tôt, a été rejetée mardi 8 octobre. Dans un hémicycle agité, la coalition LR – EPR et celle du NFP se renvoient leur responsabilité dos à dos. En position de force, le RN en tire profit, et l’assume.
Photo : Xose Bouzas / Hans Lucas via AFP
« Les dés sont jetés. Aujourd’hui se dessine le périmètre du soutien du gouvernement de Michel Barnier », résume Cyrielle Châtelain, présidente du groupe Europe Écologie les Verts (EELV) à l’Assemblée nationale. Dans le brouhaha, la motion de censure déposée et signée par l’ensemble des députés du Nouveau Front populaire, la semaine dernière, a été rejetée, avec seulement 197 voix sur les 289 requises. Si l’équipe du nouveau Premier ministre a été sauvée, mardi 8 octobre, en partie grâce au Rassemblement national, c’est bien ce dernier qui sort de cette épreuve en position de force. Arbitre des joutes entre la nouvelle majorité très relative et la coalition de gauche, qui s’accusent mutuellement d’irresponsabilité politique et de pacte avec l’extrême droite, cette dernière a semblé jubiler. « Détournement démocratique » Vent debout contre le « détournement démocratique » qu’il dénonce, mains en appui sur son pupitre, Olivier Faure, le4555