L’examen de la première partie du projet de loi de finances (PLF) 2025 par la commission des Finances a débuté mercredi 16 octobre. De la gauche au RN, et même jusque dans les rangs du bloc central LR-Renaissance, les députés sont vent debout contre la copie du gouvernement. Dès sa première épreuve parlementaire, Michel Barnier est déjà fragilisé.
Le Premier ministre Michel Barnier et le ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Photo : Andrea Savorani Neri / NurPhoto / NurPhoto via AFP
Le budget de tous les dangers. Si l'ensemble des députés s’accordent à dire que s’attaquer de façon drastique au déficit des comptes publics, qui atteindra 6,1% du produit intérieur brut (PIB) pour 2024, constitue une impérieuse nécessité, les moyens pour y parvenir divisent. Et ce jusque dans les rangs de la majorité - très - relative de Michel Barnier. Déposé le 10 octobre sur le bureau de l'Assemblée nationale, le PLF 2025 sera examiné par l’ensemble des députés en séance publique à partir du 21 octobre. En attendant, la première partie, consacrée aux recettes, est examinée à partir de mercredi 16 octobre par la commission des Finances. Et les difficultés ne font que commencer. Articulé autour de l’objectif de réduction du déficit à 5% du PIB à partir de 2025, le texte est surtout concentré sur la baisse des dépenses publiques, qui représentent 40 milliards4555