Par Robert Namias
Longtemps discrets, les communicants ont envahi la scène médiatique avec l’affaire DSK. Au risque de décrédibiliser le message que les politiques souhaitent adresser à l’opinion. Beaucoup préconisent aujourd’hui un retour à la théorie de la rareté.
Si le grand air de la calomnie est toujours aussi populaire, l’ère de la communication fait à coup sûr partie des tubes du moment : communiquez, communiquez, il en restera toujours quelque chose ! C’est du moins ce qu’expliquent aux politiques ceux dont le métier est de définir pour les dirigeants, actuels ou futurs, une stratégie de valorisation des décisions prises et des projets envisagés. La communication politique n’est pas d’aujourd’hui : Giscard déjà en avait fait une arme personnelle, Mitterrand s’est appuyé sur Jacques Pilhan, Chirac également.
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Communicants : la dérive ?
5 octobre 2011