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Économie

L’impact négatif de l’exploitation du gaz de schiste : la preuve par l’expertise

La députée européenne Sandrine Bélier, membre d’Europe Écologie-Les Verts, affirme que de nombreuses études ont déjà fait la preuve des conséquences négatives sur l’environnement que pourrait avoir l’extraction du gaz de schiste. Une interdiction européenne de la fracturation hydraulique est-elle envisageable ? Théoriquement oui, mais il faut être réaliste sur le rapport de force actuel : on ne peut pas espérer un texte qui interdirait l’exploration ou l’exploitation, et même si cela se fait avec la fracturation hydraulique. Au-delà, le problème est double : d’abord, il existe un vide juridique absolu dans l’Union. Il n’y a pas de cadre européen pour l’exploitation minière. Ensuite, les schistes sont nouveaux dans le paysage et l’Europe n’a rien vu venir, rien anticipé. Aucun texte ne fait référence à la fracturation ! Cela signifie que vous ne pouvez rien faire ? Pas tout à fait. L’angle français est de dire que l’on peut s’appuyer sur des études scientifiques pour prouver que la fracturation est incompatible avec la préservation des sols et de l’eau. Or, il existe dans ces deux domaines des directives européennes très précises, même si elles ne sont pas toujours respectées – comme en Bretagne par exemple, avec les nitrates et les algues vertes. Ces directives peuvent nous donner un angle d’attaque. Nous disposons de tout un paquet de textes disponibles, comme Natura 2000 sur les paysages. Ils n’avaient pas été conçus pour la fracturation mais nous pouvons très bien nous en servir.

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