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Portrait

Hubert Védrine, la liberté au nom du père et de Mitterrand

Hubert Védrine appartient au cénacle de personnalités politiques capables de manier avec talent le verbe géostratégique. L’ancien secrétaire général de l’Élysée sous Mitterrand et ministre des Affaires étrangères du gouvernement Jospin revendique ses passions pour Balzac et Proust. En politique, François Mitterrand le fascina, tout comme son père. Hubert Védrine n’est pas homme à se livrer. Il y a chez lui trop de pudeur et ce sentiment qu’on ne parle pas de soi. Ces réserves vaincues, l’ancien ministre des Affaires étrangères du gouvernement Jospin se reconnaît des influences multiples qui s’incarnent à travers quelques figures de sa jeunesse. Son père bien sûr, Jean Védrine, qui fut l’ami puis le collaborateur de François Mitterrand dans les années d’après-guerre. L’ancien commissaire national aux prisonniers de guerre, Maurice Pinot, serviteur de Vichy en 1940 avant de faire basculer son organisation dans la Résistance trois ans plus tard, entraînant Mitterrand dans l’aventure. Si la figure du futur Président socialiste émerge à l’évidence dans ce portrait de groupe, c’est d’abord reliée à ces deux hommes que furent son père et Maurice Pinot qui, dans les années 1970, prit sous son aile le jeune étudiant de Sciences-Po encore hésitant entre l’Éna et le journalisme au Monde… Son panthéon personnel

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