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Portrait

Rebsamen, des révolutions latino-américaines à Mitterrand

La politique chevillée au coeur, François Rebsamen est imprégné du romantisme révolutionnaire latino-américain. Sa rencontre avec Pierre Joxe l’a beaucoup marqué. Ce dernier a toujours été « son maître à se comporter ». Les lieux ne doivent pas tromper. On a beau se trouver au Sénat, dans le vaste bureau du président du groupe socialiste, l’oeil de François Rebsamen brille de la malice toute révolutionnaire qui marqua très tôt son intérêt pour la chose publique. Mais avant ses rêves de grand soir qui l’orientèrent vers les salles fiévreuses de la Ligue communiste, dans le sillage d’Alain Krivine et d’Henri Weber, le maire de Dijon eut d’abord la politique chevillée au coeur. Fils de chirurgien tendance « rad-soc », il se souvient que la télévision fit son apparition au foyer dès son plus jeune âge. Certaines images vont s’imprimer à jamais dans son esprit : la Coupe du monde de football en 1958 – il a 7 ans – ; l’intronisation du général de Gaulle, en 1962, après la réforme instituant l’élection du président de la République au suffrage universel direct ; et enfin la campagne de 1965, qui verra de Gaulle être mis en ballottage.

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