Portrait
Édouard Philippe : punch et belles lettres
21 octobre 2015
Il nous reçoit dans son bureau, à l’Assemblée. Au mur, plusieurs photos d’un géant du « noble art », Mohamed Ali. En prévision d’une campagne difficile pour la désignation du candidat des Républicains à la prochaine présidentielle, le co-porte-parole (avec Benoist Apparu) d’Alain Juppé fait de la boxe, trois fois par semaine. Ce qu’il admire, dans celui qui « volait comme un papillon et piquait comme l’abeille » ? Son agilité : « sa sidérante rapidité, son exceptionnel bloc défensif. Sa boxe, c’était une danse. » Le député-maire du Havre ne craint pas la violence de cette primaire : « Nicolas Sarkozy a une culture du rapport de force qui ne nous pose aucun problème. » Il a déjà eu à y faire face en 2002, alors qu’il était directeur général de l’UMP –4555