En première ligne avec le scandale Volkswagen, l’eurodéputée EELV entend contraindre la Commission européenne à davantage de fermeté face au secteur automobile. Dans les couloirs du Parlement, elle sonne donc le rappel des troupes avec enthousiasme.
Avant, elle n’aurait jamais osé. Désormais, c’est différent. La porte du bureau de Guy Verhofstadt, le leader des libéraux en Europe, n’est plus cette barrière intimidante. Dès lors, quand il s’agit d’en franchir le seuil pour réclamer un soutien à la commission d’enquête sur le scandale Volkswagen, elle y va franco. Et toujours avec le sourire, son indéfectible marque de fabrique. Karima Delli s’en amuse : « Au départ, c’est vrai que j’étais un peu intimidée face à tous ces anciens premiers ministres, ces pontes de la politique. Mais, aujourd’hui, c’est fini, on est au même niveau. » Depuis six ans qu’elle fait la navette entre Bruxelles et Strasbourg, l’élue écologiste aurait donc obtenu le respect de ses pairs, alliés comme opposants. Pas de fausse modestie4555