Loin de favoriser la liberté de penser et d’expression, ces outils ont tendance désormais à la réduire. En toute impunité.
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Ils sont la nouvelle vox populi. Ils font la loi et désignent à la vindicte populaire les « coupables », sans procès ni jugement. Ils sont le point commun entre un président américain de droite et un dessinateur de gauche du journal Le Monde. Donald Trump et Xavier Gorce, même combat ? Le pouvoir politique et la liberté d’expression sont frappés d’interdit, le premier par le patron de Twitter, le second par une minorité digitale qui dicte au quotidien du soir sa ligne éditoriale. Le compte de Trump a été fermé, en raison du « risque de nouvelles incitations à la violence » de la part du président américain, après l’assaut de ses partisans contre le Capitole. Le dessin ironique de Gorce, jugé offensant pour les personnes transgenres, a suscité un élan4555