Selon une étude du Cevipof, les Français ont peu confiance dans ces outils, qui ne sont pas la cause des transformations du rapport des citoyens à la politique. Mais ils s’en font l’écho.
Illustrations : Alexandre Nart.
Plutôt que d’emprunter le chemin interprétatif habituel, accablant les réseaux sociaux de tous les vices, les rendant responsables de tout, comme un totem de nos maux démocratiques, il semble plus opérant de comprendre les logiques sociologiques qui sous-tendent nos rapports à ces moyens de communication. A rebours d’une vision unidirectionnelle qui voit dans ceux-ci la dernière version d’une impitoyable machine médiatique manipulatrice d’une opinion publique « pure », il faut les considérer comme un phénomène pluriel et complexe. Lire aussi : Changer le design des réseaux sociaux pour protéger la démocratie Tout d’abord, aucun citoyen n’est obligé de les utiliser, tout comme personne n’est obligé de regarder l’écran d’une télévision ou d’un ordinateur. Pas plus, d’ailleurs, que n’est une obligation, pour un élu, d’avoir un compte Facebook,4555