En 2017, LFI et le RN faisaient une entrée fracassante à l’Assemblée nationale. Mais si les premiers structurent les débats parlementaires, les seconds en sont totalement absents.
20 juin 2017, rentrée des classes à l’Assemblée. Sous un soleil de plomb, les nouveaux députés Insoumis découvrent le Palais-Bourbon. L’ambiance est joyeuse. Jean-Luc Mélenchon prête sa cravate à Alexis Corbière pour sa photo officielle. Entrant dans l’Hémicycle, le leader de La France insoumise (LFI) découvre le drapeau européen à côté du drapeau français : « Franchement, on est obligé de supporter ça ? C’est la République française, ici, ce n’est pas la Vierge Marie ! » Le ton est posé. Loin de certains courants antiparlementaristes, les Insoumis ont pourtant une conception sacrée du Parlement, celle de la nation réunie. Et si LFI est parvenue à constituer un groupe, c’est pour faire de la politique. Elle va d’ailleurs très rapidement le montrer. Adrien Quatennens crève l’écran Dès le 27 juin, les Insoumis,4555