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Économie

Olivier Klein, invité de L’Hémicycle

Dans une interview avec Éric Revel, le directeur général de la BRED revient sur son parcours singulier et sur son mandat de dix années à la tête de la banque. 

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A la tête de la banque depuis plus dix ans, Olivier Klein revient sur la spécificité de son parcours professionnel qui juxtapose les fonctions d’économiste, d’enseignant et de banquier. Alors qu’il quittera son poste en mai, le directeur général et professeur de macroéconomie à HEC revient sur les réussites de son groupe. Au cours de son mandat, la banque a vu ses revenus doubler et ses bénéfices presque tripler. Ce succès, il tient à y attribuer « une responsabilité collective », récompensé, en décembre dernier, par le prix de la meilleure banque du marché monétaire européen.  

Olivier Klein rappelle l’approche  mise en place par son entreprise ces dix dernières années : « On a beaucoup investi sur le digital et on a beaucoup investi sur l’humain […] A l’heure où le numérique se développait fortement, on pensait qu’on allait réduire les coûts, le nombre d’agence et de conseillers et qu’on y arriverait ainsi. Ce n’est pas ce que j’ai cru. Pour la banque du quotidien, il faut des conseillers pour donner confiance ». Ses fondamentaux tiennent en quatre verbes : apprendre, comprendre, transmettre et transformer. 

Il évoque l’inflation actuelle, mais aussi la crise des subprimes, en 2007, qu’il a vu venir, et les actions mises en place à l’époque qui ont permis à la BRED d’éviter des pertes lourdes. Favorable à la réforme des retraites, il estime que s’y opposer serait « jouer la politique du pire ». Il poursuit : « Si on ne fait pas nos politiques structurelles, on sera obligé, un jour, de mener des politiques d’austérité. Notre système de protection sociale ne peut se défendre que si on conduit le type de réforme que d’autres pays comme la Suède ou le Danemark ont accompli. Ces politiques structurelles rehaussent la croissance potentielle et il faut les faire. Pour cela, il faut du courage politique et du courage syndical », conclut-il.  

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