L’Hémicycle publie dans ce hors-série les adaptations d’un monde forcé de changer, tant à cause des éléments que de la volonté des hommes. Mais ces transitions menées par tous les secteurs d’activité peuvent-elles allier économie, social et écologie ?
Rien ne sera plus comme avant. Les prévisions concernant le climat, le manque de ressources ou les crises à venir imposent aux entreprises, comme à l’administration ou au citoyen, une nouvelle vision du monde. Un monde où tout un chacun devient responsable de notre avenir commun. Dans ce numéro, le philosophe Raphaël Enthoven réfléchit à cette notion de responsabilité, qui a fait florès dans le monde économique, « dissoute dans les excuses qu’on se cherche et les circonstances atténuantes qu’on se trouve ». Les entreprises sont de plus en plus attendues sur ce sujet de la RSE, notamment par les jeunes talents, parce qu’elles sont les principales actrices de la transformation. Nombre d’entre elles, que ce soit dans la finance, le digital ou la grande distribution, inscrivent cette ambition pour la planète dans leur « raison d’être », voire dans leurs statuts. Greenwashing ? Non, ou de moins en moins, car ces engagements deviennent, face4555
