Nouveau PDG d’Editis, Denis Olivennes présente un double profil, porté à la fois sur la littérature et le management. Il ambitionne de redonner ses lettres de noblesse à sa nouvelle maison par des ouvrages populaires autant que par des publications prestigieuses.
Photo : Bruno Levy
Sous des allures flegmatiques, Denis Olivennes présente une étrangeté. Voici un homme féru de belles lettres, amateur de Pascal et autres grands auteurs classiques, normalien et agrégé de lettres modernes, mais qui consacre sa carrière aux… redressements financiers. « C’est le choix que j’ai fait, mais j’essaie d’appliquer ce choix à des secteurs culturels, en amateur éclairé », explique-t-il. Ses postes successifs se sont certes révélés plus rémunérateurs, et moins incertains, que le statut d’écrivain romantique tentant de vivre de son art dans une soupente… Lorsqu’on lui demande si sa nouvelle mission, présider le mastodonte de l’édition Editis à la tête duquel il s’est installé cet automne, constitue le défi le plus ardu qu’il ait eu à relever, le voilà qui balaie la question d’un revers de4555