Elle défend des Insoumis, dont Jean-Luc Mélenchon, comme des députés de droite, des patrons ainsi que des figures du banditisme et, dans les dossiers #MeToo, des victimes autant que des accusés : sur tous les fronts, cette jeune avocate au Barreau de Paris déplore que la justice, faute de moyens, « maltraite les gens ».
Photo : Romy Alizée
Rares sont les avocats à compter à la fois, parmi leurs clients, de hauts dirigeants de La France insoumise (LFI) et des députés macronistes ou de droite, des chefs d’entreprise et des individus fichés au grand banditisme, ainsi que des victimes et des agresseurs présumés dans des dossiers estampillés « #MeToo ». Jade Dousselin est de ceux-là. Sur tous les fronts. Au frontière du droit, de la politique et des médias, cette étoile montante du Barreau de Paris, idées bien arrêtées et verbe haut, assume, à 34 ans, d’arpenter en permanence cette ligne de crête : « Oui, j’ai toujours voulu faire le grand écart, affirme-t-elle. J’estime qu’on ne peut pas porter le sujet #MeToo si on ne défend pas à la fois des hommes et des femmes, sous peine d’éluder une partie du4555