Le Premier ministre a présenté, mardi 1er octobre, sa feuille de route « pour les deux ans et demi qui sont devant nous », entre rupture et continuité avec la politique macroniste. Pour l’heure, le scénario de censure n’est pas sérieusement envisagé.
Xose Bouzas / Hans Lucas via AFP
« Faire beaucoup avec peu, en partant de presque rien ». C’est en citant le général de Gaulle que Michel Barnier a attaqué, jeudi 1er septembre, une déclaration de politique générale qui a duré un peu plus d’une heure vingt-trois, prononcée devant une « Assemblée nationale divisée comme jamais depuis 1958, où aucun parti politique n’a la majorité absolue à lui tout seul, ni avec ses alliés », a-t-il rappelé. Quinze ans après avoir quitté son poste de ministre de l’Agriculture et de la Pêche pour le Parlement européen, Michel Barnier a fait face pour la première fois aux 577 députés de cette 16e législature. Dans une ambiance pas vraiment enflammée, tout juste animée par les vociférations et les interpellations s’élevant des rangs LFI à chaque instant, le Premier ministre, ruban rose à la boutonnière (symbole de la lutte contre le cancer4555