Au second jour de l’examen de la première partie du PLF 2025 par l’Assemblée, mardi 22 octobre, les députés de gauche, d’extrême droite et du Modem ont voté l’élargissement de l’assiette et la pérennisation de la surtaxe sur les hauts revenus, contre l’avis du gouvernement. L’option du 49-3 semble de plus en plus difficile à éviter pour Michel Barnier.
Ludovic MARIN / AFP
Pour l’équipe de Michel Barnier, c’est un premier échec. Mais ce n’est sûrement pas le dernier. À contre-courant du texte initial présenté par le gouvernement, l’Assemblée nationale a voté pour la taxation des plus hauts revenus de manière pérenne et élargie. Pourtant aux antipodes sur le plan politique, la coalition de gauche du Nouveau Front Populaire (NFP), le Modem et le Rassemblement national (RN) se sont accordés pour voter, mardi 22 octobre dans la soirée, un amendement sur une imposition minimale de 20% pour les foyers déclarant plus de 250 000 euros de revenus par an pour une personne seule, qui plus est pérennisée. « Victoire ! », s’est exclamée Mathilde Panot, présidente du groupe La France Insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale, sur X. « Le compromis c’est possible, la preuve ! », a de son côté réagit Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste (PS). Rythmée4555