La transition des modèles d’affaires se joue en partie sur les bancs de l’école. L’enseignement supérieur l’a bien compris. Sa mutation s’accélère.
Illustrations : Dirty Pote
Bien sûr, il doit comme toute activité réduire son empreinte carbone. Mais bien d’autres évolutions sont exigées pour ce secteur qui ne sera jamais tout à fait comme les autres. L’enseignement – et, à sa manière, la formation professionnelle – est par nature en première ligne des évolutions sociétales, dont il est à la fois le premier touché et le premier inspirateur. Au-delà de son activité – mobilité des étudiants et des équipes, émissions carbone de ses laboratoires de recherche, etc. – écoles et universités doivent repenser leur «produit», à savoir la formation. Celle de managers responsables, de financiers «verts» ou d’ingénieurs capables de penser l’innovation dans des limites planétaires inconnues de leurs aînés, et même d’une partie des professeurs actuels. Pris en étau Les attentes4555