Portrait
JJSS, le jésuite Matteo Ricci et Madame Roland, le trio gagnant de Raffarin
26 février 2013
Avec le sens de la formule qu’on lui connaît, le Poitevin qu’il est puise ses valeurs dans l’humanisme. Passionné par la Chine, il sait que la pensée chinoise est celle des contraires : le yin et le yang. Il y retrouve des proximités avec la pensée complexe d’Edgar Morin, qui a structuré son esprit. Son « gotha » passe par Matteo Ricci et Madame Roland, qui fut l’historienne du mouvement des Girondins ou encore Jean-Jacques Servan-Schreiber, trublion de la politique et de la pensée.
Rencontrer Jean-Pierre Raffarin dans son vaste bureau de vice-président du Sénat, c’est aussitôt partager une certaine bonhomie mâtinée de fermeté dans les idées. L’homme est aussi rond par l’accueil que tranchant par la pensée. Le verbe est fluide, précis, dynamique.