De nombreux scandales révélés ces dernières années au sein des institutions européennes n’ont occasionné, au mieux, que des sanctions minimales. L’impunité règne encore à Bruxelles, y compris pour des cas graves. L’Union s’est certes dotée en mai 2024 d’un organe éthique, mais sans pouvoir d’enquête et de sanction.

Illustration : Samho
L’impunité dont jouissaient les politiques, en France, n’est plus qu’un souvenir lointain. Corruption, détournement de fonds publics, prise illégale d’intérêts, blanchiment d’argent, recel, etc. : ces délits sont désormais impitoyablement poursuivis et punis par la justice de notre pays. Et ce quel que soit le niveau de responsabilité, maire, député, ancien secrétaire général de l’Élysée, ex-président de la République ou patronne du premier parti politique de l’Hexagone. En trente ans, la France est devenue un exemple en matière de lutte contre les abus commis par les politiques et les fonctionnaires et de transparence de la vie publique, comme le montrent, par exemple, les pouvoirs conférés à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) créée en 2013. Cette réalité, les citoyens n’en ont4555